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15 Mai 2020 - Press release
Au cours du dernier pic de la crise, les centres d'oncologie et d'hématologie ont fait tout ce qui était nécessaire pour que les patients atteints de cancer reçoivent un traitement en toute sécurité.
Grâce au verrouillage, la propagation du virus covid-19 a été maîtrisée.
Il est important de consulter un médecin dès que possible en cas de plaintes persistantes pouvant indiquer une maladie grave.
Le Conseil de l'oncologie appelle à la reprise des soins du cancer aussi complètement que possible.
Cela s'applique au diagnostic, au traitement, au suivi et au dépistage préventif du cancer (y compris le mélanome, le cancer du sein, le cancer du côlon et le cancer du col de l'utérus).
Un diagnostic tardif ou un retard de traitement trop important peut avoir des conséquences néfastes.
Les patients doivent savoir que les médecins généralistes et les hôpitaux peuvent garantir un environnement de soins sécurisé et qu'il n'y a plus d'obstacles à l'accès aux soins.
Le Collège d'Oncologie trouve son origine dans l'A.R. Programme de soins en oncologie de 2004. La composition est pluridisciplinaire et est un reflet de la pluridisciplinarité des soins d'oncologie quotidiens.
La mission du Collège est décrite dans l'AR. Le Collège doit surveiller la qualité des soins oncologiques. Pour ce faire, différentes initiatives ont été prises jusqu'à présent au sein des groupes de travail concernés. L'un des plus importants groupes de travail est le groupe « manuel d'oncologie et directives de pratique clinique ».
Chaque année, une initiative est prise pour constituer de nouvelles directives ou pour revoir les directives existantes. L'objectif est d'établir des directives au niveau belge. Pour ce faire, les évidences clinico-scientifiques existantes, les directives internationales et la grande expérience de la pratique en oncologie ont été utilisées dans des groupes de travail spécifiques pluridisciplinaires créés à cet effet. Par le passé, le Centre fédéral d'expertise des soins de santé a reçu un appui pour collecter et organiser les évidences.
Le Collège est également un organe de conseil pour la Ministre de la Santé publique et a pris dans ce cadre différentes initiatives ou collaboré à des initiatives qui doivent permettre d'encore améliorer les soins d'oncologie.
Voici quelques exemples d'initiatives : une enquête à propos de la mise en œuvre de la législation des programmes de soins, l'enregistrement des affections oncologiques rares comme le choriocarcinome et le séminome, le développement d'indicateurs de qualité, l'enregistrement PROCARE, la participation à la mise en œuvre du NGS, les tests génétiques pour les cancers héréditaires, l'organisation d'une table ronde à propos du réseautage dans les soins complexes du cancer et la rédaction d'un avis pour le/la Ministre.
Le Collège d'Oncologie coopère également avec d'autres Collèges impliqués dans les soins oncologiques.
Il collabore également avec le Centre du Cancer (Sciensano), de Registre belge du cancer, le KCE, de mutualités et d'autres comités tels que le Conseil national des hôpitaux.